La poursuite du bleu
Bisons
Série artistique : La poursuite du bleu
Dimension de l’œuvre : 63,8X53,6 cm
Médium et support : acrylique sur carton entoilé
Certificat d’authenticité fourni
A VENDRE : N’hésitez pas à me contacter pour toutes photos supplémentaires.
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A propos
Toile réalisée à La Garenne Colombes en Août 2024. Toile inspirée par la beauté des bisons qui me rappellent beaucoup les éléphants (en moins intelligents ceci-dit) avec leur force tranquille et bienveillante. Penser aux millions de bisons tués pour le plaisir lors de la conquête de l’Ouest par des maniaques comme Buffalo Bill donne un sentiment de damnation pour l’humanité. Cela a d’ailleurs marqué la condamnation du people indien qui eux n’y était pour rien. On a fait la même chose avec les éléphants comme si, dès que quelque chose de sauvage, de magique et de puissant nous passaient sous les yeux, on voulait l’exterminer gratuitement par jalousie. Il me semble que des fois l’humanité ressemble à un enfant narcissique qui a un complexe non résolu avec sa mère… Passons…Cette peinture se veut une opposition entre la conquête de l’Ouest (avec la route vide à perte de vue) et les peintures pariétales de bisons de la grotte Chauvet faites il y a 36 000 ans au charbon, qui se voulaient apparemment des invocations magiques sur les-dits animaux, potentiellement pour la chasse aussi d’ailleurs mais pas l’extermination. L’American dream est pour moi emblématique de cette opposition intrinsèque entre la recherche de la liberté et la limite de cette liberté qui s’arrête là où commence celle des autres (cf article V des droits de l’homme et du citoyens).
« C’est comme si l’âme du continent pleurait. Pourquoi pleure-t-il ? Il pleure les os du buffle. Il pleure la magie oubliée. Il pleure le déclin des poètes. Il pleure les Noirs qui pensent comme les Blancs. Il pleure les Indiens qui pensent comme les colons. Il pleure les enfants qui pensent comme les adultes. Il pleure les libres qui pensent comme des prisonniers. surtout, il pleure les cow-girls qui pensent comme des cowboys. » Même les cow girls ont du vague à l’âme, Tom Robbins